Je vous ai passé toutes les étapes entre l'annonce de la nouvelle et le véritable départ. Le 26 septembre, ça y est enfin tout était près, jusqu'à la dernière minute j'ai bien tout vérifié et il ne manquait rien, plus qu'à aller à la gare et à dire au revoir.
Non je n'avais pas peur, et tant mieux, j'ai tellement tout fais pour patir, c'était comme une utlime conviction, pas d'autre choix, c'était celui là et rien d'autre, pas d'alternative, c'était clair que je devais partir et comme une défaite de devoir rester.
ça y est nous sommes sur le quai de la gare et le train ne va pas tarder à arriver, les voyageurs plein d'entrain se rapprochent de l'engin, et moi je dis au revoir à ma famille.
Ils me disent un dernier "Tu reviendras avant six mois quand même?" avant de monter dans le train, et je leur assure que oui.
J'attends que ces quatres heures se terminent, je regarde les montagnes et les champs défilés au travers la fenêtre et je me réjouis de chaque heure qui s'écoule me rapprochant de Paris. Les images défilent et moi je les fixe, pas d'autres occupations. J'ai si hâte d'arriver, de voir la ville, de voir mon amie et cette nouvelle vie étrange synonyme d'inconnue.
Dans une demui-heure j'arriverai, ça y est, je sens l'accomplissement de ce voyage approcher, des petits bruits parasites d'électroniques viennent de nulle part, j'entends en sourdine le train qui ralentit et les mouvements des voyageurs qui se préparent à sortir, il y a aussi la voix du bambin qui babine et parle à sa grand mère depuis le début du voyage.
Enfin le train s'arrête, j'essaie de voir la ville endormit tant bien que mal au travers de la vitre, mais impossible, on ne voit rien. Est-ce joli? C'est comment Paris? Est-ce que du béton comme on m'avait dit? Ou il y a t'il des coins agréables, de la verdure?
Tout le monde descend, opération métro! Ne pas se tromper, se concentrer et je peux y arriver facilement. Je vois une machine, je m'approche pour acheter un tiquet, on me questionne, j'aide des touristes, j'achète une dizène de tiquets, ça sert toujours, je viens à l'aide d'un pauvre gas qui a l'air desespéré de ne pas pouvoir prendre le train. J'ouvre mon bout de papier avec toutes les indications écrites, je vois "ligne 7", je suis les panneaux, encore un panneau: je le suis, un autre, un autre, je suis, je suis et hop ça y est je rentre, vite, attention aux portes. Je descends, je suis toujours les flêches, j'attrappe le métro. J'attends, je dérange tout le monde avec ma grosse valise, je reste debout, je m'assoie, je cherche mon ticket, oh je fais tomber ma valise.
ça y est c'est finit! Je descend! On y est les amis! Eh! C'était pas si difficile vous voyez d'aller à Paris.
J'appelle Meg, elle me rejoint elle me dit, d'ici cinq minutes. Je monte les dernières marches du métro qui me conduise jusqu'à la ville. C'est une ville nuit, je ne vois pas grand chose à part les lumières, je ne sais pas où je suis, juste qu'on est à Paris. Je distingue un cinéma avec les affiches toutes délabrées, affiches plutôt fantômes. C'est ici que Mélina viendra me rejoindre. Dès que je sors du métro je tombe au milieu d'un groupe de jeunes pas trop rassurant. Je me fais donc discrète et je m'éloigne. J'attends.
J'appelle mes parents, ils me posent plein de question. Je cache vite mon téléphone. J'attends.
ça y est je vois une ombre! C'est Mélina qui arrive!